Analyse de présence de plomb dans l’eau : faut-il faire appel à un diagnostiqueur ?

Une grande vigilance est de mise concernant la présence de plomb dans l’eau, arrivant dans nos foyers. Malgré les nouvelles mesures sanitaires en vigueur, les occupants des logements bâtis avant 1955 restent exposés à ce matériau toxique. Heureusement, des méthodes sont disponibles sur le marché, afin de détecter la présence ou non de plomb dans l’eau.

Diagnostic plomb dans l’eau, qui sont concernés ?

Propriétaire, copropriétaire ou syndic d’une habitation, dont le réseau de distribution d’eau potable a été créé avant 1995, sont vivement sollicités à effectuer un diagnostic de présence de plomb dans l’eau. En effet, ce matériau a été fortement présent dans les installations de distribution d’eau jusque dans les années 70, où son utilisation s’est vu décroître jusqu’à être interdite en 1995.

Comme les propriétaires, copropriétaires ou syndics sont responsables en cas de présence de plomb dans l’eau, il leur est fortement conseillé d’en effectuer le diagnostic. En effet, ce matériau a été fortement présent dans les installations de distribution d’eau jusque dans les années 70, où son utilisation s’est vu décroître jusqu’à être interdite en 1995.

Selon la réglementation, en vigueur depuis 2013, le taux de plomb dans l’eau potable doit être inférieur à 10 micro-grammes par litre. Cette mesure a été prise pour protéger les femmes et les enfants, occupants les logements anciens.

Présence de plomb dans l’eau : les jeunes plus exposés

Selon la santé publique, les réels dangers de la présence de plomb dans l’eau sur les enfants ne sont pas encore élucidés. Bien que le saturnisme soit la maladie la plus évoquée, il en existe d’autres comme le trouble de l’évolution intellectuelle et du développement physique.

Une analyse de plomb dans l’eau simplifiée

Pour une analyse de plomb dans l’eau, il n’est aujourd’hui plus nécessaire de faire appel à un diagnostiqueur. En effet, il existe dorénavant des kits d’analyse plomb qui permet aux particuliers de réaliser eux-mêmes les prélèvements. Pour la plupart, ces kits sont composés par des tubes à essai ainsi que des papiers tests, qui est la garantie d’un examen professionnel.

Comme le diagnostic plomb dans l’eau n’est pas une tâche facile, une notice détaillée explique la méthode de prélèvement ainsi que les démarches à suivre, allant du volume à prélever, à la manipulation de l’échantillon avant conditionnement jusqu’à la mise en œuvre d’une stagnation maîtrisée. À noter que le suivi de toutes les étapes est déterminant pour la fiabilité des résultats.

Pour que l’utilisateur puisse se concentrer sur les étapes de prélèvement, la démarche sur l’expédition de l’échantillon vers le laboratoire concerné est facilitée au maximum.

Bon à savoir sur la présence de plomb dans un logement

Outre sa présence dans l’eau, on retrouve également des traces de plomb dans les vieilles peintures, appliquées dans les habitations jusqu’en 1948. À savoir que les enfants sont particulièrement exposés à la toxicité du plomb, une fois qu’ils portent les écailles de peinture dans la bouche.

La concentration de plomb dans l’eau peut augmenter, au cours de son acheminement dans le réseau de distribution. En effet, il arrive que le seuil de détection à la sortie des usines de production ne soit pas dépassé, mais que l’eau arrivant chez le foyer contienne une forte teneur en plomb. La raison est que les canalisations intérieures des habitations construites avant les années 50 contiennent ce matériau toxique. Dans ces anciennes conduites, la dissolution du plomb entraîne la libération de particules dans l’eau. Ce phénomène varie ensuite selon les caractéristiques de l’eau. Ainsi, une eau pauvre en sels minéraux ou à haute température est plus agressive pour les tuyaux.

Les textes en vigueur

• Code de la santé publique : articles R. 1321-1 à R. 1321-66.
• Arrêté du 29 mai 1997 relatif aux matériaux et objets utilisés dans les installations fixes de production, de traitement et de distribution d’eau destinée à la consommation humaine.
• Arrêté du 31 décembre 2003 relatif aux conditions d’échantillonnage à mettre en œuvre pour mesurer le plomb, (…) dans les eaux destinées à la consommation humaine (…).
• Circulaire DGS/SD 7 A n° 2004-45 du 5 février 2004 relative au contrôle des paramètres plomb, cuivre et nickel dans les eaux destinées à la consommation humaine.
• Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine (…).
• Norme NF P41-021, Janvier 2004 : repérage du plomb dans les réseaux intérieurs de distribution d’eau potable.