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L’isolation thermique des différents types de toiture

On doit accorder une importance particulière à l’isolation thermique de la toiture dans la mesure où, à défaut, le bâtiment perd énormément de l’énergie à cet endroit. Différentes méthodes sont envisageables, mais le principal défi reste l’élimination de tous les ponts thermiques. Il est donc important de veiller à ce qu’il y ait une continuité d’isolation entre le toit et les murs extérieurs.

Isolation thermique de la toiture : les méthodes envisageables

Il existe 2 manières d’isoler le toit. Dans tous les cas, il est primordial de s’informer sur les spécificités de l’isolation thermique de la toiture, qu’elle s’effectue par l’intérieur ou par l’extérieur. Vous aurez ainsi à votre disposition tous les conseils avisés pour la réussir. La méthode la plus courante est l’isolation thermique de la toiture par l’intérieur. Elle implique la pose d’un isolant entre la toiture et la pièce en dessous. Dans le cas où l’on souhaite préserver l’espace sous plafond, il vaut mieux préférer l’isolation de la toiture par l’extérieur.

L’isolation de la toiture : quelle épaisseur

Pour que l’isolation thermique de la toiture tienne ses promesses, il ne faut pas lésiner sur l’épaisseur de l’isolant à mettre en œuvre. En ce qui concerne la toiture, s’il s’agit d’installer de la laine minérale (laine de verre ou laine de roche), l’épaisseur idéale doit se situer entre 16 et 20 cm. Pour les flocons de cellulose, il faut entre 16 et 21 cm d’épaisseur. L’épaisseur nécessaire pour l’isolation thermique de la toiture avec du polyuréthane sera moindre, entre 12 et 14 cm, étant donné qu’on a affaire avec l’un des meilleurs matériaux d’isolation. L’isolation thermique d’une toiture végétalisée

Le toit végétal est un excellent rempart aux îlots de chaleur, que l’on rencontre fréquemment en ville. Il s’agit d’un phénomène résultant de la disparition des espaces verts, se manifestant par l’absence d’humidité, assortie d’une augmentation effrénée de la température. L’isolation d’une couverture végétale s’effectue à l’aide d’une couche isolante conçue avec du polystyrène, de laine minérale ou du polyuréthane.

A posteriori, on peut poser les strates constituées de pierres légères, de matières organiques fertilisantes, de terreau, de roches volcaniques, etc. Leur épaisseur peut varier entre 2 cm à 2 m pour accueillir les plantes. Veillez impérativement à installer par-dessus l’isolation, une chape souple, visant à étanchéifier le toit, ainsi qu’une couche drainante. Du géotextile, des granulats minéraux et du polystyrène viendront constituer cette dernière.

Avec ce type d’isolation, on peut espérer abaisser de façon conséquente le volume à chauffer. Attention toutefois à confier sa réalisation à un professionnel, car vous risquez gros en cas de mal façon.

L’isolation thermique d’une toiture en fibrociment

Absorbant partiellement l’humidité, la toiture fibrociment n’a pas moins besoin d’une bonne isolation thermique. Et ce, malgré sa résistance au gel et à la chaleur et son imperméabilité. On retrouve généralement ce type de toit en plaques ondulées de fibrociment, en tuile ou en ardoise photovoltaïque.

Le fibrociment s’utilise même en sous toiture pour tuile canal ou pour la toiture végétalisée. De même, certaines plaques ondulées, dont l’usage se destine généralement aux locaux agricoles d’élevage, intègrent déjà des matériaux isolants de type alu ou isolant mince en sous-face. Cependant, ils sont loin de suffire en usage domestique. La forme géométrique des plaques en fibrociment les rend, d’autant plus, moins étanches à l’air. L’isolation thermique de la toiture en fibrociment se fait avec :

De la mousse polyuréthane

Evacuant l’humidité mais n’absorbant pas l’humidité, la mousse polyuréthane expansive est idéale pour calfeutrer et combler les interstices du toit en fibrociment. Malgré son rendu peu esthétique, elle reste efficace.

Du bois

Il s’agit de reproduire le motif de la tôle sur du bois traité contre l’humidité, et de placer la planche sous la tôle, en veillant à minimiser le vide. Il ne reste plus qu’à introduire l’isolant (mousse de polyuréthane ou laine de verre) entre les planches de bois.

De la laine de verre

L’isolation thermique de la toiture en fibrociment avec de la laine de verre se fait sous toiture, en insérant une première couche isolante dépourvue de pare-vapeur entre les pannes. Les plaques de couverture en fibrociment seront supportées par une ossature métallique. Si cette première couche n’est pas nue, la condensation, pouvant engendrer un pourrissement de la charpente, ne peut être évitée qu’en perforant le pare-vapeur. Une seconde couche de laine de verre sera appliquée de manière croisée, et transversalement à la première.

 

 

 

 

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